dimanche, octobre 22, 2006

ALIBI2 : YYYYYY


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ALIBI1 : XXXXXX


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Le projet ALIBI

Alibi est un adverbe latin signifiant : "dans un autre endroit". Il désigne couramment aujourd’hui le moyen de défense par lequel un suspect, un accusé prouve sa présence, au moment d’un crime, d’un délit, en un autre lieu que celui où ils ont été commis. Au figuré, un alibi est ce qui sert de prétexte ou d’excuse

Alibi est aussi le nom d’une action de la Famille Kallikak. Il s’agit d’une exposition « distribuée et itinérante » d’œuvres ayant fait l’objet d’une « dépropriation » par leur auteur.

Pour qu’une œuvre devienne un Alibi, il faut tout d’abord que son auteur en accepte la dépropriation : l’œuvre n’a alors plus et n’aura jamais plus de propriétaire…
Pour ce faire, l’artiste doit transférer le futur Alibi dans un lieu d’accueil de son choix. L’Alibi pourra rester dans ce lieu d’accueil pendant un délai maximum de 3 semaines, la personne qui l’accueille devant elle-même le transférer dans ce délais vers un autre lieu d’accueil… …et ainsi de suite.

Lorsqu’une personne accepte d’accueillir un « Alibi », elle s’engage à transférer l’œuvre dans un délais maximum de 3 semaines, mais également, afin d’assurer l’intégrité, la visibilité et, pourquoi pas, la popularité de l’œuvre, à faire parvenir à la famille Kallikak, pendant que l’alibi séjourne chez elle, une page du journal de voyage de l’Alibi. Cette page devra contenir une photo de l’Alibi dans son lieu d’accueil, un texte de l’accueillant et un moyen de prendre contact avec lui, sachant que les lieux d’accueil pourront, s’ils le souhaitent, demander à la Famille KALLIKAK de ne pas diffuser leurs coordonnées. La forme du texte décrivant le séjour de l’Alibi est libre mais doit décrire les rapports du lieu d’accueil avec l’Alibi. Bien entendu, la dégradation ou la modification de l’œuvre (sauf si elle en fait partie, selon un souhait initial de son créateur) seront proscrites.

Le journal de voyage de chaque Alibi sera publié sur le blog de la Famille KALLIKAK au fur et à mesure où elle reçoit les informations. Il sera donc ainsi possible à tous de suivre l’ensemble de la vie des Alibi sur ce blog.

En ce qui concerne le choix des œuvres, il n’appartient qu’aux artistes de choisir l’œuvre qu’ils désirent transformer en Alibi et en aucun cas ne peuvent devenir des Alibi des œuvres sans que cela soit la volonté de l’artiste, même si les droits sur l’œuvre concernée ont été cédés.
La première page du journal de voyage des Alibi sera une présentation par l’artiste de l’œuvre et de son choix de la convertir en Alibi.

Liste des Alibi actuels:

ALIBI1 : XXXXdcwcx X

ALIBI2: kjhjjkhjjh kh kj hkjh kj h

Histoire de la famille KALLIKAK


L’histoire de l’évaluation de l’intelligence aux Etats-Unis a été mouvementée dès son début.
Bien que des psychologues aient amorcé des recherches légitimes et appliqué les connaissances du domaine à l’étude de l’intelligence, quelques uns des premiers travaux furent scientifiquement contestables et aboutirent à des résultats douteux.
Un cas mit en scène les descendants d’un homme anonyme nommé pour la circonstance Martin Kallikak.
Deux lignées de la descendance de cet homme furent étudiées. Une avec une serveuse « faible d’esprit » avec laquelle Martin eut des relations sexuelles et l’autre avec son épouse, une Quaker de bonne réputation.
Les lignées générées par chacune de ces femmes furent des plus différentes.
Le pseudonyme « Kallikak » vient de deux mots grecs : « kallos », le beau, faisant référence à la descendance de la quaker, et « kakos », le mauvais, utilisé pour la descendance de la serveuse.
Le psychologue Henry Goddard (1866-1957) fit des recherches sur ces deux groupes pendant une période de deux années.
Selon l’historien de la psychologie David Hothersall, Goddard découvrit que la branche inférieure de la famille de Martin Kallikak incluait « 46 personnes normales, 143 faibles d’esprit, 36 naissances illégitimes, 33 personnes sexuellement immorales, 3 épileptiques, et 24 alcooliques ». Ces personnes furent des voleurs de chevaux, des clochards, des condamnés, des prostituées, des criminels, et des tenanciers de maison de mauvaise réputation.
L’autre branche, issue de la quaker, n’incluait que 3 personnes « dégénérées, 2 alcooliques, 1 personne sexuellement douteuse, et aucune naissance illégitime, ni aucun épileptique. »
Ces schémas comportementaux furent considérés comme la conséquence de l’hérédité plutôt que de l’environnement, même si les deux environnements étaient radicalement différents. Goddard conclut également que l’intelligence était déterminée par l’hérédité, comme la tendance à la prostitution, le vol et la pauvreté.
Goddard fut également le supporter du mouvement eugéniste états-unien. Une des solutions qu’il proposa pour contrôler la création de classes « défectueuses » fut la stérilisation, qu’il prétendait être aussi simple qu’une extraction dentaire. Plus tard dans sa carrière, Goddard remit en cause plusieurs de ses conclusions et maintint que, bien que l’intelligence ait des bases héréditaires, les idiots (au sens technique du terme) pouvaient générer d’autres idiots, mais ils pouvaient être éduqués et rendus utiles à la Société.
Gale Encyclopedia of Psychology, 2nd ed. Gale Group, 2001.
Traduit par: Franck Kallikak
Au 21ème siècle, la "Famille KALLIKAK" revendique l'éthérogénéité des ses membres et utilise l'art non seulement comme matériaux de construction, mais aussi comme produit d'hygiène et comme détergent.